Kaamelott au cinéma, premier volet
C’est beau. C’est épique. C’est du grand cinéma. Officiellement, l’expérience Kaamelott au cinéma sera différente de tout ce que vous avez vu auparavant. Alexandre Astier est un grand créateur, il a révolutionné le programme court à la télévision en lui donnant une profondeur jamais vue (profitant de l’opportunité d’une simple série à sketches pour fonder un véritable empire). En portant son odyssée au Cinéma, nourri de tout ce qui se fait de mieux dans le 7ème art (de Ben-Hur à Heat), il faut s’attendre à une œuvre unique en son genre, qui exploite parfaitement toutes les possibilités et attentes du grand écran. C’est son moment, il l’a longuement préparé, il n’a pas le droit à l’erreur. Ce sera donc lourd. Très lourd. C’est clairement ce que laisse présager le teaser magistral posté ce mercredi 22 janvier. Rendez-vous en salles le 29 juillet 2020.
En attendant la sortie du film, vous pouvez toujours découvrir ou redécouvrir la série en 6 saisons, soit lors des nombreuses rediffusions à la télévision, entre-coupées de publicités. Ou en VOD, DVD et Blu-Ray. Kaamelott, la série, c’est un programme court (100 épisodes de 3 minutes 30 par saison lors des trois premières saison), une suite de sketches que son auteur a toujours pensée comme faisant partie d’un tout, un univers cohérent qui s’est enrichi constamment, jusqu’au bouleversement du format lors de la saison 5 (8 épisodes de 52 minutes), avant l’ultime tournant de la sixième saison (9 épisodes de 40 minutes).
Alexandre Astier a également écrit et réalisé en 2011 son premier film au Cinéma, David et Madame Hansen, où il donne lui-même la réplique à Isabelle Adjani (il est également compositeur de la musique du film). Il a collaboré au scénario du film Pop Redemption (2012), puis adapté Astérix – Le Domaine des Dieux (2014), avant de co-réaliser Astérix – Le Secret de la Potion magique (2018). Sans compter ses apparitions en tant qu’acteur, notamment dans Nous trois ou rien (de et avec Kheiron, 2015, 1h42) et Astérix aux Jeux Olympiques (2008, 1h53).
Et entre-temps, il a écrit et interprété deux spectacles mis en scène par Jean-Christophe Hembert, Que ma joie demeure (2012) et l’Exoconférence (2014). Il y explique notamment le « big bang » à partir de l’explosion d’un fromage, le brie de Meaux.